Nouvelle-Calédonie

18 Octobre au 9 Novembre 2014

Compagnies Aériennes : Finnair et Aircalin

Ville départ : Genève (Suisse)

Escales (aller) : Helsinki (Finlande) et Osaka (Japon)

Escales (retour) : Tokyo (Japon) et Helsinki (Finlande)

Ville arrivée : Nouméa Tontouta (Nouvelle Calédonie)

Trajet : 27/28 heures (aucun retard)

Logements : Auberge de jeunesse et camping

change : 1 euro = 119 fcfp et 1000 fcfp = 8,40 euros

Décalage horaire avec Paris : 10 heures en hiver et 9 h en été

Situation géographique : Océan Pacifique au sud de la Mélanésie

Population : Kanak à l'origine puis communautés Européennes, Polynésiennes, Asiatiques, Antillaise, Arabes, indiennes... 

Genève : Parking aéroport P51 illimité (places libres au dernier étage)

Genève - Helsinki : 4h de vol. Nous avons survolé le lac Léman de Genève à Villeneuve, très belle vue. En arrivant en Finlande, vue sur les nombreux îlots.

Helsinki - Osaka : 9h30 de vol. J'ai assisté au couché du soleil en partant d'Helsinki. Survol de la côte Japonaise en arrivant à Osaka, très belle vue. Navette sur rail pour changer de terminal. Les japonais sont bien organisés, il y a des personnes avec des pancartes pour nous guider vers notre prochain vol. Et puis sympa les toilettes avec option : musique pour masquer les bruits, jet d'eau pour se nettoyer. Quelle découverte...

Osaka - Nouméa La Tontouta : 8h45 de vol.

J'ai peu dormi malgré la fatigue. La nuit est déjà tombée en Nouvelle Calédonie donc pas de vue sur la mer... Il me faudra attendre.

A mon arrivée JP (pilote ULM) est venue m'accueillir et m'apporter de la documentation sur la Nouvelle Calédonie. C'était vraiment très gentil.

La navette pour l'Auberge étant déjà partie, j'ai du prendre celle qui attendait les voyageurs en provenance de Tokyo. Donc arrivée à l'auberge de jeunesse de Nouméa vers 1h du matin (1 heure de trajet). J'avais réservé une chambre seule pour 2 nuits.

9h : Premier réveil en Nouvelle-Calédonie. J'ai choisi une chambre seule afin de pouvoir récupérer du voyage. La vue du balcon donne sur le port de plaisance de Nouméa. L'auberge de jeunesse se situe au cœur de la ville, au dessus de la place des cocotiers.

Après m'être enregistrée à la réception, je descends dans le centre pour une première découverte de la ville (la place des cocotiers principalement).

14h30, je prends le bus 10 pour Le Ouen Toro (ticket moins cher au kiosque). Je m'arrête au terminus et commence l'ascension par la route du Mont (128 m). Au sommet je trouve 2 canons Australiens et un magnifique point de vue sur l'Anse Vata. Après quelques photos, je redescends à pied à travers la forêt sèche. Je regarde les kitesurfers à la Pointe Magnin et longe la plage de l'Anse Vata où un groupe de kanak danse et chante sur un ponton à 100 m du rivage. Je continue mon chemin jusqu'à la Baie des Citrons d'où je reprends le bus pour rentrer à l'auberge.

Départ de l'auberge de jeunesse après avoir laissé quelques affaires dans un casier. Direction l'aéroport de Magenta (Bus 20 ou 40).

Vol pour Lifou à 10h50. Excédent de bagages 12 kg inclus (en + 880 XPF pour l'aller et 3080 XPF pour le retour chercher l'erreur...). Le temps est nuageux mais je peux quand même voir la mer). 30 mn de vol.

Location d'une voiture pour le séjour (nécessaire car l'île est grande), oups je ne suis pas sur la liste du petit monsieur (Loca V)...  Affaire vite arrangée, il y a une voiture de reste pour moi. Les Aléas de la Nouvelle-Calédonie, mais il y a toujours une solution.

Me voilà donc partie, direction Wé, je découvre les belles nuances bleues de la mer. Arrêt pour manger en bord de mer. Je me dirige ensuite vers Luengöni avec sa grande plage de sable blanc et son îlot rocheux corallien. Je reprends la route vers la Baie de Wadra, logement chez Waka en demi-pension. J'installe ma toile de tante en bord de mer mais à l'abris du vent. Promenade sur la plage et les rochers coralliens, puis coucher de soleil et repas crevettes. Hmmm très bon

Après ma baignade matinale, je prends la route vers le nord avec un petit arrêt sur la Baie de Chateaubriand. Puis direction la Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes à Easo. Petit arrêt, je monte et découvre la Baie de Jinek en arrière plan. Je reprends la route, direction la Baie de Jinek et en fait je me suis retrouvée à Hunëtë... Le chemin se trouvait à 200 ou 300 m du parking de Notre-Dame-de-Lourdes. Quelle déception, j'ai raté le parcours avec masque et tuba dans l'aquarium naturel...

Où sont les panneaux ??? Autant dire qu'ils sont rares ou alors les noms des tribus/villages sont inscrits sur la route.

Le temps avançant, j'ai fini par prendre la route pour les falaises de Jokin. Et là, heureusement une très belle vue sur la mer et ses falaises m'attendait. Je suis descendue me baigner (attention escalier puis rampe glissante avant d'entrée dans l'eau). Les fonds marins ne sont pas aussi beau qu'on peut le penser. Je ne me suis pas trop éloignée du bord, d'autant plus qu'il y avait du monde à mon arrivée mais après quelques minutes tout le monde est parti, et là franchement, je n'étais pas très rassurée toute seule dans l'eau assez profonde... Mais non, je n'ai rien vu d'effrayant... Enfin, je suis quand même sortie rapidement. J'ai ensuite repris la route pour mon campement .

Et pour finir la journée un bon petit diner avec du poisson en papillote(Tazard). Ce soir là, les responsables de la tribu nous ont invité à partager le kava. Boisson traditionnelle à base de racines d'arbustes trempés puis tressés. Elle contient des substances anxiolytiques et anesthésiantes. Je confirme même avec un seul verre on ressent un peu les effets. C'était vraiment très sympa de leur part. Après le repas, un orchestre a joué de la musique pour la fête des enfants, car certains devaient retourner à l'école sur Grande-Terre les jours suivants.

Après une petite ballade sur la plage, je prends la route qui longe la Baie de Ahmelewedr. Je m'arrête car les couleurs de la mer sont magnifiques. Monsieur Riki qui brûle les mauvaises herbes le long de la plage, m'indique une grotte pas très loin. Je me mets donc en route et la trouve après quelques minutes de marche les pieds dans l'eau transparente.

Je poursuit ma route vers les falaises de Xodre, où je rencontre Monsieur Pierre qui m'avait été conseillé. Un personnage qui conte l'histoire d'un voyageur venu sur l'île et qui se fera tué après avoir volé l'une des femmes d'un chef de tribu. Il y a encore la trace de la flèche sur un rocher et les testicules du voyageur restés dans le sol.... si si je les ai vu de mes propres yeux... LOL ça m'a bien amusé. Monsieur Pierre raconte aussi la vie kanake et les bienfaits de la végétation dans leur vie. Des fleurs pour se soigner, des feuilles pour la construction des cases.... J'aurais pu visiter se site sauvage sans guide mais cela n'aurait pas eu le même charme (1300 xpf).

Je reprends la route principale (route de campagne chez nous), direction la plage de Peng. Je m'arrête à Kejeny, croyant voir un endroit ou je pourrais manger. En fait, je me suis retrouvée parmi des dames qui jouaient au loto. Par chance, elles vendaient des sandwichs. Autant dire qu'il n'y avait rien d'autre sur la route pour manger.

La plage de Peng n'est pas facile à trouver, Monsieur Pierre m'ayant bien indiqué le chemin je la trouvait après deux tentatives : à gauche après le terrain de foot oui mais il y en a un dans chaque village. Je trouvais le bon terrain de foot à Hapetra. J'arrivais sur la belle plage après avoir emprunté un long chemin de terre praticable, en tout cas par beau temps. Je croisais le chemin d'un couple de touristes comme moi qui ne trouvèrent pas la plage aussi belle que ce qui était mentionné dans leur guide. Ils décidèrent donc de repartir vers leur hôtel... A première vue, c'était une "simple" plage de sable blanc mais en me rendant au bout de celle-ci, j'ai découvert un endroit magnifique avec des rochers coralliens et pleins de petits poissons tout aussi beaux. J'y passerais mon après-midi et en repartant, j'ai ramené des enfants qui rentraient chez eux à pieds. L'un d'entre eux avait une machette, mais cela est fréquent en Nouvelle-Calédonie donc aucune peur... Ils ont bien rit du fait que je les prenne en stop cela ne doit pas arriver souvent pourtant ça leur fait un bout de chemin à pied entre leur village et la plage.

Le soir, j'ai mangé une très bonne langouste et gouté au fruit appelé corossol (filandreux et à la fois sucré et acide). Un très bon repas pour ma dernière soirée sur Lifou.

Journée réservée auprès de Locajet à Nouméa. Rendez-vous était donné à 8h15. Je fais la rencontre des autres participants, deux jeunes couples qui auront chacun un jet ski pour 2. Pour ma part, ce sera un pour moi toute seule. Pendant que nous prenons un café tous ensemble, les responsables nous expliquent le déroulement de la journée et nous donnent les consignes de sécurités. Je laisserai mon plus grand appareil photo car trop risqué dans le jet ski et le fait que le phare est fermé au public pour rénovation, il ne m'aurait pas été utile. Je demande si je peux fixer la caméra étanche sur le jet ski et le responsable me l'installe. J'aurais de bons souvenirs avec notamment les deux bonnes vagues qui m'ont submergées au retour... Je fixe l'appareil photo étanche à mon poignet avec une dragonne, mais cela sera fatal car au retour l'appareil a bien cogné sur le jet ski avec les vagues et il ne fonctionnera plus pour le reste du voyage... En attendant, il me sera très utile au phare Amédée.

Nous prenons possession de nos combinaisons et de nos gilets de sauvetage et notre responsable nous montre le parcours que nous allons effectué : après la traversée du port, nous partirons en direction de l'ilot Canard, ilot Maître, ilot Goélands et l'épave Ever prosperity. Puis petit arrêt et baignade en pleine mer. On reprendra nos machine et nous irons au Phare Amédée par la passe de Boularis. La mer sera assez remuante juste avant l'arrivée au Phare mais pas de problème, ce ne sera pas suffisamment pour nous garder au port. Nous rentrerons directement du Phare au Port sans détour. Il y aura quelques vagues mais rien de bien dangereux.

La sortie du port ok, ensuite notre moniteur prend de la vitesse et les autres participants le suivent, moi et bien je suis à la traine. J'essaie de me familiarisé. Ce sera plus facile après les conseils du moniteur : ne garder qu'une seule main pour me diriger car l'autre avec le stress fait contrepoids et me déséquilibre et en gardant un rythme stable le jet surf avec la mer. Je reste quand même à l'arrière jusqu'au Phare mais je me sens de plus en plus à l'aise. Je m'éclate.... Nous resterons 3 heures au phare, au programme repas et baignade, les fonds sont vraiment trop beaux, les poissons et les tortues aussi. Un véritable aquarium avec différents fonds (algues, coraux, sables) et la mer est transparente, qu'elle merveille!!!! Parfois, il y a des requins mais je n'en ai pas croisé, j'ai juste eu le temps d'entrevoir un tricot rayé qui passait devant moi dans la mer.

Pour le retour sur Nouméa, je n'étais pas la dernière et pour cause, je crois qu'une des jeunes femmes a pris peur après avoir insisté pour savoir s'il y avait des requins dans la mer... A VOTRE AVIS.... Personnellement, j'ai préféré y faire abstraction même si j'avoue y avoir pensé de temps en temps. Mais tout c'est bien passé, il y a eu de bonnes vagues mais rien de bien méchant. Je me suis vraiment éclatée. Ce n'est pas une activité donnée serte mais ça vaut vraiment la peine de le faire une fois dans sa vie.... 

Je quitte de nouveau l'Auberge de Jeunesse de Nouméa, j'y laisse quelques affaires dans un casier pour alléger mon sac à dos. Après un petit repas au Pandanus sur la Place des Cocotiers, direction le centre Culturel Tjibaou qui se trouve tout près de l'aérodrome de Magenta (terminus bus 40). A la base, je n'avais pas prévu de le visiter par manque de temps. Mais grâce à Air Calédonie, j'ai pu m'y rendre. Et pour cause, mon vol de 13h50 a été repoussé en soirée. Dommage, le temps était propice aux photos aériennes car le ciel était bleu et bien dégagé... Ceci dit, il aurait été dommage de ne pas voir le Centre Culturel qui représente bien la culture Kanak.

Il a été inauguré en Mai 1998 et aujourd'hui, "il a pour missions de rechercher, collecter, valoriser, promouvoir le patrimoine culturel Kanak, de mettre en œuvre et développer la création artistique Kanak, de susciter l'émergence de pratiques et de références culturelles commune à la Nouvelle-Calédonie ; d'être un pôle de rayonnement et d'échanges régionaux et internationaux" (www.adck.nc).

En soirée, dictée à l'aéroport :-) et envol vers l'île des Pins, transfert au gite le Nataiwatch, repas et nuit en camping.

Logement en camping avec demi-pension au Gite Nataiwatch dans le sud de l'île à 100 m de la plage de Kanuméra. Dès mon réveil, je me dirige vers la réception pour pouvoir réserver la ballade en pirogue traditionnelle ce même jour. Et c'est parti pour une très belle journée, au programme la pirogue dans la baie d'upi parsemée d'îlots coralliens, puis traversée à pied de la forêt et le clou de la sortie nage avec les poissons dans la piscine naturelle. L'eau y est translucide et j'y découvre toutes sortes de poissons magnifiques. Pendant cette journée, j'ai rencontrée une petite dame de 85 ans qui vie en Nouvelle-Calédonie depuis 47 ans, et bien franchement j'espère être en aussi bonne forme à son âge. Et merci pour le sandwich car bien évidemment, j'ai passé tellement de temps dans la piscine et pris tellement de photos qu'il était trop tard pour manger et cette petite dame m'a proposé le siens car elle n'avait plus faim.

15h rendez-vous à la navette pour rentrer.

J'avais prévu d'explorer l'île en grimpant le Pic N'Gâ et en parcourant les plages alentours... Je n'en ferais rien. De 2000 à 2003, j'ai travaillé au Méridien Picadilly à Londres, et pendant ces années j'ai sympathisée avec une Kanak qui s'était expatriée. Grace à Facebook, nous sommes restée plus ou moins en contact, alors quand j'ai pris mon billet d'avion je lui ai dis "je vais venir chez toi en Nouvelle-Calédonie". Cela aurait été dommage de ne pas se revoir.

Déjà lors de mon excursion à la piscine la veille, je voulais passer au Méridien voir "mamie". Mais je n'ai pas pris le temps, j'étais trop occupée à nager avec les poissons.

Le matin, je lui laisse un message et lui dit que je suis sur l'île des pins mais que je repars le lendemain... dring dring... sa fait drôle de se parler après tant d'années, on décide donc de se voir le jour même. J'organise un transfert jusqu'à l'hôtel où elle travaille et pendant que "mamie" travaillera, je profiterai de la plage de l'hôtel.... Nous déjeunerons ensemble sur son lieu de travail (très bon le repas d'ailleurs) et je devais reprendre la navette à 15h. Bla bla bla, 10 ans en 2h, juste pas possible. Le matin en venant, j'avais raconté au chauffeur que j'allais revoir une amie, l'île étant toute petite, il semblait la connaître. Donc, ne me voyant pas à l'heure du retour, il a tel à l'hôtel pour savoir ou j'étais. oups... la navette repartira sans moi. Mamie me propose d'aller chez elle après le travail et de voir où elle habite. Nous irons en taxi et Mamie organise mon retour au gite avec ce même taxi. Elle vit avec ses parents, frères et sœurs et son mari sur une terre proche de la Baie où j'ai vogué avec la pirogue la veille.

J'ai passé un très bon moment en leur compagnie, rien à voir avec le mode de vie à Londres mais "mamie" est restée fidèle à elle même. Trop bon ses gâteaux...

Après avoir écouté le récit d'un groupe de jeunes qui revenait d'une journée sur le lagon. Je ne pouvais pas passer à côté des raies, le groupe avaient pu nager avec... Donc sortie en bateau sur le lagon, au programme : arrêt sur l'atoll Nokanhui après avoir passé la barrière de corail puis direction l'îlot Moro pour un repas de langouste et de poisson cuit sur place. Petite nage sur l'atoll en espérant voir au moins une raie mais rien, nada.... sniff tant pis peut-être en repartant de l'atoll avec le bateau, pas plus de chance et pourtant ce n'est pas faute d'avoir cherché dans le lagon. En fait, nous en avons croisé une... La journée était belle quand même, la langouste et les poissons succulents et notre emplacement pour le repas était agrémenté de coquillages.

De retour au Nataiwatch, je prends la navette pour l'aéroport. Je retourne sur Grande-Terre pour ma dernière semaine. A l'arrivée à Magenta, il n'est pas loin de 18h et je ne vois pas le loueur de voiture qui devait être là.... J'attends un peu puis je décide d'aller à l'accueil de l'aérodrome pour expliquer que j'ai loué une voiture mais que je ne vois personne et en toute logique je n'ai aucun contrat, ni coordonnée du loueur.... L'hôtesse appelle Loca V et n'obtient aucune réponse. Elle me dit d'attendre encore un peu et de revenir vers elle si rien ne se passe d'ici 15 mn. J'attends et "houra", il arrive... Je suis soulagée même si j'ai perdu du temps j'ai au moins la voiture. Je retourne à l'auberge de jeunesse pour récupérer les affaires que j'ai laissé dans le casier, j'en profite pour prendre une douche car je n'ai pas eu le temps au Gite sur l'île des Pins et là ou je vais dormir je ne sais pas ce que je vais trouver... Ayant fait quelques courses en sortant de Magenta, je file directement sur Bouraké. Il fait nuit, je ne connais pas la route. Je prends la RT1 jusqu'à Boulouparis, je fais demi-tour, je viens d'apercevoir la toute petite pancarte "Bouraké". Je suis sur une petite route avec plein de trous, je ne l'imaginais pas aussi longue et puis après une telle journée elle parait encore plus longue, j'ai hâte d'arriver sur le camping municipal de Bouraké. Mais je ne trouve aucune indication. Je fini par croiser des gens sur un terrain et je leur demande mon chemin. Je suis allée trop loin, je suis à l'embarcadère utilisé par les taxis bateau pour se rendre à l'îlot Ténia... Je fini donc par le trouver et il n'y a pas âme qui vive. Il y a des farés, des douches avec une ouverture dans le mur sans fenêtre (bien vu la douche à l'auberge) et des toilettes pas terrible mais ça ira pour une nuit et le reste du site est propre. Je m'installe donc pour la nuit. 

Rendez-vous est pris pour 6h du matin sur le terrain de la Ouenghi. Le temps est propice au vol mais de bon heure le matin. Je quitte donc Bouraké et me dirige vers le terrain, je tourne à droite sur la route principal et me retrouve sur un chemin de terre. Je ne suis pas vraiment sûr de moi, j'ai prévenu JP de mon arrivée et que vois-je dans le ciel JP dans son ULM qui m'accueil à sa façon, génial. Je suis donc au bon endroit. Nous avons beaucoup échangé sur internet afin de préparer au mieux le vol, ce qui est très rassurant. A la base, nous devions survoler la chaine montagneuse pour traverser Grande-Terre en direction de Canala mais le temps au dessus des montagnes et sur la côte Est n'était pas favorable, alors nous sommes rester sur la côte Ouest. Et cela sera sans regret car les couleurs sont magnifiques, la vue sur la barrière de corail est splendide, waouh  époustouflant, ces îlots, ces fonds marins, la terre et ses diversités.... 1h30 de vol : décollage de la Ouenghi, on longe les montagnes et on aperçoit bien les nuages qui les surplombent. On voit Boulouparis et on bifurque direction la mer. On survol la baie de St Vincent, la baie d'Uitoé, et retour la Ouenghi, on passera au dessus de la rivière et des paillotes du même nom. D'ailleurs, j'ai gagné un apéro aux paillotes. Grace à JP, j'ai appris a utiliser Google Map. Alors quand il m'a fallu trouver le nom d'un îlot qu'il avait survolé, cela m'a été très facile.... Bon j'ai juste pris un café mais JP a tenu sa parole et c'était très convivial. Nous avons volé sur un ULM Air Création - GT BI Extra Silencieux avec une hélice à 5 pales. Les divers échanges que nous avions pu avoir sur internet m'ont mis en confiance et je n'ai pas appréhendé le vol et je n'ai pas non plus eu le mal de l'air. Et avec ses 700 heures de vol à son compteur (lol), JP est très prudent. Pendant tout le trajet, il a été en contact direct avec la Tour de Contrôle de la Tontouta. Un ULM peut s'éloigner un maximum de 40 km par rapport à son point de départ.

Ma dernière semaine, je ne vais pas m'éparpiller. Certes, je ne verrais pas tout, impossible en une semaine. Donc j'ai sélectionné 3 étapes : Poé - Poingham - Hienghène. 3 sites incontournables de Grande-Terre avec des centres d'intérêts différents : Poé et son Rocher - Poingham à la pointe nord de l'île avec son aspect sauvage - Hienghène et sa fameuse poule et les rochers noirs de Lindéralique.

Après mon vol en Ulm, je pars pour Poé près de Bourail. Je m'arrête sur la baie de Ouano pour mon déjeuner, une route longe la baie et au bout, il y a les kitesurfers et les planchistes. Ensuite je prends la route de la presqu'île Lebris. Je suis retournée sur mes pas en prenant cette route, pas grave, la ballade était sympa. Je m'arrête au Fort Téremba, j'en fait le tour mais je n'entre pas car l'heure de la fermeture est proche. J'arrive à la Roche Percée, le soleil se couche et je n'ai pas encore trouvé le camping, je continue la route et trouve enfin le camping Plage de Poé: Je m'installe et retrouve un des deux couples qui était à la journée Jetski. Une dame leur a conseillé de prendre un cocktail au Sheraton, nouvellement ouvert et ensuite de diner au camping "Le Rêve de Némo". Ils me proposent de les accompagner. Le hall du Sheraton est immense, tout en bois et le cocktail succulent. Nous rencontrons la dame, une française qui cherche à développer un business. Nous la retrouverons plus tard au Rêve de Némo. J'apprends que le jeune couple est en voyage de noce, l'endroit idéal je dois admette pour un tel voyage. Nous continuons la soirée au Rêve de Némo, l'endroit est sympa aussi, il se trouve un peu plus loin que le camping de Poé, sur la continuité de la plage. Il n'est pas en bordure mais environ à 50 m. Je quitte les jeunes mariés, ils repartent le lendemain direction le nord aussi. Je reste une journée pour profiter des lieux.

Je commence ma journée par une petite promenade sur la plage qui est très grande, je n'irais pas jusqu'au bout. A 10h, je m'engage dans une belle ballade à la baie des tortues. Le chemin qui descend sur la plage est ombragé. La vue sur la mer est encore une fois magnifique. Je retourne ensuite au camping et je vais nager avec les poissons. Au début, je me suis dit bof, y a rien à voir et à force de chercher je les ai trouvé, il aurait même fallu que je m'éloigne un peu plus pour en voir des plus granda mais je n'ai pas osé m'aventurée en terre inconnue,et je l'ai su que bien plus tard en discutant avec d'autres touristes les jours suivants. Mais c'était déjà bien, j'en ai bien profité. après la découverte des fonds marins, j'ai pris la route en direction de la tribu de Bouirou à la sortie de Bourail et je me suis promenée en découvrant les paysages entourant la route. A mon retour le soleil se couchait et je me suis arrêtée à la Roche Percée pour quelques photos, je finirais d'en prendre sur la plage devant le camping de Poé.

Petit déjeuner sur la plage avant de repartir, le temps est gris et le restera toute la journée ; ça tombe bien j'ai beaucoup de route à parcourir. Je ne prendrais pas la peine de monter à Voh, dommage...

Premier arrêt au col de Poya, où un air a été aménagé avec des toilettes et tables pour piqueniquer et en prime une superbe vue sur la vallée entourant Poya. Je trouve un centre commercial à Téari (entre Pouembout et Koné), je refais le plein de provisions car les commerces sont comptés dans le coin... Je continue ma route et aux alentour du déjeuner, je prends la direction de la plage de Gatope (à la sortie de Voh). Il ne pleut pas mais c'est à la limite, je mange au bord de la plage. Plus loin la route de Temala (aller/retour), la plaine de Ouaco entre mer et terre, Koumac et je bifurque un peu avant poum vers Poingham. Un peu avant d'arriver, je rencontre des chevaux sauvages sur le bord de la route. J'arrive vers 17h30 et j'installe ma toile devant la plage. Le Relais de Poingham est réputé pour sa nourriture, tout les mets sont préparés avec des produits locaux. Le soir le diner est servi sur une table commune ce qui est très agréable, il y a une certaine atmosphère qui s'installe à chaque repas, cela permet un échange avec chacun. Le repas du soir : salade de bénitier et papaye (découverte pour moi), rouget avec riz, gâteau au chocolat avec sauce banane mangue, thé citron. J'ai très bien mangé.

Au réveil, petite promenade sur la plage et après le petit déjeuner, je m'embarque dans une nouvelle promenade. Un sentier est aménagé autour du relais, il conduits jusqu'à une réserve d'eau douce où j'ai pu admirer un premier groupe de chevaux sauvages et des papillons de toutes beauté. J'ai continué jusqu'au marais salant que j'ai traversé, j'ai pris le chemin qui menait derrière une petite colline donnant sur une maison privée. Là encore rencontre avec un autre groupe de chevaux qui semblait plus sauvage que l'autre et plus impressionnant par leur masse. Dans les deux cas, je suis restée à distance. Pour le retour, je n'ai pas voulu reprendre le même chemin donc je me suis aventurée à travers la montagne. J'ai suivi la piste des chevaux et leur crottin (lol). Et le fait d'être sur une colline, cela me permettait de voir ou je me situais par rapport au relais. Je suis rentrée après 4h de marche sous un soleil de plomb...

L'après-midi, j'ai voulu me baigner mais je n'étais pas en confiance, l'eau était trouble après la pluie de la vieille et de la nuit. J'ai pu voir une petite raie autour de la mangrove.

Le soir diner avec d'autres touristiques et moments d'échanges entre les uns et les autres. Chacun partage son expérience du voyage. Au repas : soupe de citrouille, cerf, gâteau coco sauce chocolat.

Petite baignade avant de partir mais la mer est toujours trouble. Départ vers 10h, il y a de la route. Un petit crochet par la plage de Nennon, je continue ensuite vers Arama. Un point de vue m'a été conseillé mais ça grimpe, s'arrêter au niveau du faré qui se trouve en bord de route. Effectivement, il faut escalader pour arriver au point de vue (personnes ayant des difficultés s'abstenir). On peut voir la mer des deux côtés (Baie de Néhoué, Arama et la mer). La vue est superbe et le temps est bien dégagé pour apprécier. Je traverse les montagnes, j'arrive au col d'Amos et là waouh, je retrouve les couleurs bleutées de la mer avec toutes ses nuances, époustouflant. Je suis maintenant sur la côte Est. Déjeuner au snack Thivana, ce sera panini/frites/coca en bord de mer. Je cherche désespérément les cascades, mais ou sont-elles ? Juste avant le bac... Il y en a plusieurs, je m'arrête à la première et profite un peu. Je m'arrête à la deuxième et j'arriverai tard à la cascade de Tao, la nuit commence à tombée et je ne sais pas à qu'elle heure ferme le bac pour la traverser vers Hienghène. Finalement, il fonctionne 24/24 - 7jours/7. Je prends une photo de loin et file vers le bac. Il me reste encore de la route avant d'arriver. Je m'arrête au premier point de vue et admire les roches. Je traverse Hienghène, c'est tout petit, je continue et cherche le camping "Babou Plongée", je ne vois aucun panneau. Au bout d'un bon moment, je décide de faire demi-tour et quelques kilomètres après je vois un panneau qui n'est pas visible dans l'autre sens... grrr le camping se situe dans le village de Koulnoué. Je réserve une sortie palme masque tuba pour le lendemain matin. Et je m'installe pour la nuit.

Le matin sortie en mer, palme - masque - tuba sur l'îlot Hienga. Notre guide nous présente l'île, en nous expliquant comment dans le temps jadis les kanaks vivaient (pas de photo - vidéo PMT à venir).

Au retour, ballade de 2h30 sous un ciel nuageux. J'arrive plus ou moins à éviter la pluie. Je traverse la tribu de Koulnoué, je longe la route jusqu'au point de vue qui donne sur Hienghène et la poule. Il y a un point de vue plus en hauteur de l'autre côté de la route, mais il est déjà trop tard pour entreprendre la montée. Je retourne tranquillement sur le camping de Baboo Plongée. La pluie me signifie la fin du voyage...

Le temps est maussade pour mon dernier jour. Je prends le chemin pour la dernière fois, retour Nouméa par la route de Koné, la plus rapide: Je traverse et rejoint la côte ouest. Un seul arrêt, je ne m'éternise pas. J'arrive à Nouméa pour le déjeuner et pour la 3e fois je mange au Pandanus sur la place des cocotiers. Petit nettoyage de la voiture intérieur et extérieur et je rends la voiture. Je pensais aller directement à l'aéroport de la Tontouta et attendre mon vol qui décolle à 1h du matin... Il n'en sera rien. Je discute un peu avec le loueur et j'apprends qu'ils viennent tous de Lifou et que celui à qui j'ai loué la voiture sur l'île fait partie de leur famille (Locat V : Nouméa et Loca 5 : Lifou). Je ne paye aucun supplément et le monsieur appel un chauffeur spécialiste pour les transferts à l'aéroport. Il est aux alentours de 17h quand il vient me chercher. Il me propose de garder mes bagages et de me déposer dans le centre de Nouméa en attendant le transfert pour l'aéroport. Il me demande ou je veux être déposé, je lui dis sur la place des cocotiers. C'est ce qui me semblait le mieux, et il me dit : il n'y a rien à faire à cette heure-ci et il me dépose devant le Hilton à Anse Vata. Quelle bonne idée, il a eu... Je ne pouvais pas rêver meilleur endroit pour ma dernière soirée. Je décide de marcher le long de la plage, j'ai gardé mon sac à dos avec mon appareil photo, pour mon grand sac, il est resté dans la navette. Rendez-vous a été pris pour 22h devant l'entrée du même hôtel pour le transfert. J'appréhende un peu, et s'il ne revenait pas.... Mystère

Je me dirige donc vers la plage et là j'assiste au superbe coucher de soleil, le plus beau de toutes mes vacances. Je vous laisse admirer les photos. Et pour finir je mangerai une assiette d'antipasti "Tutti Quanti" au restaurant Pizza & Pasta, accompagné d'un jus 100% Nouvelle-Calédonie bien épais. Trop bon pour mon dernier repas même si ce n'était pas typique... Après cela je retourne à mon point de rendez-vous, 22h devant le Hilton. J'attends un peu mais au final il arrive et m'éloigne km après km de mon rêve. Le retour à la réalité est pour bientôt....